Le ministère a publié ce vendredi après-midi les grandes dates à ne pas rater pour s’inscrire l’an prochain dans l’enseignement supérieur.
Copie revue et (un peu) corrigée. Le ministère de l’Enseignement supérieur a dévoilé ce vendredi après-midi le calendrier 2018-2019 de Parcoursup, le système d’admission post-bac. Après avoir essuyé des critiques tout au long de l’année de rodage, la Rue Descartes a, comme elle s’y était engagée, resserré la procédure.
La plateforme sera accessible dès le 20 décembre, soit quasiment un mois plus tôt qu’en 2017. Les élèves de terminale y trouveront les informations essentielles sur plus de 13 000 formations de premier cycle : licences, BTS, DUT, classes prépa, écoles d’ingénieurs, d’infirmiers, etc.
A partir du 22 janvier, ils pourront créer leur dossier et auront jusqu’au 14 mars pour formuler, sans ordre de préférence, dix demandes. Quasiment comme cette année. Pas de raison de changer : lors de la précédente session, le système avait plutôt bien démarré. Ce n’est qu’ensuite qu’il a montré des signes d’essoufflement et même de lenteur au cœur de l’été.
Rang du dernier reçu désormais indiqué
Début août, 21 % des candidats ne savaient toujours pas où ils étudieraient. La faute à un mécanisme complexe, qui permet de garder sous le coude des propositions d’admission en attendant d’avoir éventuellement mieux. La proportion l’an prochain devrait être bien moindre. Et pour cause : les postulants devront confirmer leur inscription un mois plus tôt, fin juillet. De quoi faire retomber un peu le stress des familles mais aussi soulager les établissements d’enseignement supérieur, qui n’auront pas à gérer en catastrophe des effectifs fluctuants.
Autre évolution : la version 2 de Parcoursup devrait indiquer le rang du dernier reçu dans chaque formation. Un candidat sur liste d’attente pourra ainsi jauger ses chances d’être reçu et, quand elles sont minces, libérer plus rapidement la place.
Les dates de la phase complémentaire, elles, ne changent pas. Elle se tiendra de fin juin à mi-septembre. Pendant cette période, les bacheliers qui n’ont essuyé que des refus pourront retenter leur chance et être épaulés par la commission d’accès à l’enseignement supérieur de leur académie. L’an dernier, 955 étudiants sur les 812 000 inscrits sont restés sans affectation à l’issue de cette phase.
source: www.leparisien.fr
| 23 novembre 2018, 21h24